Mort de Jean-Marie Le Pen : la tombe de l’homme politique vandalisée

Trois semaines après la mort de Jean-Marie Le Pen, la tombe du fondateur du Front National a été vandalisée dans la nuit du 30 au 31 janvier 2025, dans la petite commune de la Trinité-sur-Mer, en Bretagne. Pour protéger la tombe, le cimetière a été fermé au public.

La mort de Jean-Marie Le Pen le 7 janvier 2025 à Garches, à l’âge de 96 ans, n’a pas fait que des endeuillés. Si ses proches ont pu pleurer sa mort, certains se sont réjouis qu’une figure aussi controversée que le fondateur du Front National, connu pour des propos sulfureux, notamment du négationnisme vis-à-vis de l’Holocauste, et accusé d’avoir participé à des actes de torture lors de la guerre d’Algérie, se soit éteinte. La fin d’une époque que certains ont célébré le soir même de l’annonce du décès de l’homme politique, organisant un regroupement sur la place de la République, à Paris, pour déboucher le champagne. De quoi susciter la colère d’une partie de la classe politique.

Une mort aussi clivante que sa vie. Dans la nuit de jeudi à vendredi 31 janvier, moins de trois semaines après son inhumation dans le caveau familial de la Trinité-sur-Mer, dans le Morbihan, la tombe de Jean-Marie Le Pen a été vandalisée. Les suspects auraient utilisé une masse pour détruire la sépulture du père de Marine Le Pen. Un acte de violence s’attaquant à la dignité due aux morts qui a déclenché une vague de commentaires du côté du corps politique, à commencer par la condamnation sans appel de ses actes par sa propre fille, Marie-Caroline, qui a tweeté : « Pas de mot pour qualifier les individus qui s’attaquent à ce qu’il y a de plus sacré. Ceux qui s’attaquent aux morts sont capables du pire contre les vivants. »

Pas de mot pour qualifier les individus qui s’attaquent à ce qu’il y a de plus sacré. Ceux qui s’attaquent aux morts sont capables du pire contre les vivants. pic.twitter.com/KjmDrsxOzc

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